La campagne brésilienne est aussi calme que son homologue française. Nous nous sommes réveillés vers 8h avec le doux chant des oiseaux exotiques. Plutôt sympa. C’est bien mieux que le balai incessant des voitures ou la douche du voisin de l’hôtel!

Ce matin, Pierre et moi avons décidé de faire un peu de sport. Nous allons prendre la piste pour rejoindre la route à 7.5 km de la maison. Petite précision cela monte continuellement jusqu’à la route. La bonne nouvelle, c’est que le retour sera bien plus facile.

Allez c’est parti. On part doucement pour ne pas s’asphyxier au bout de 500m!

45 minutes de montée… on en profite pour faire quelques photos :

La descente quant à elle n’a duré que 15-20 minutes sans trop d’effort. Il faut cependant faire attention à la prise de vitesse, car la piste secoue pas mal et l’on peut vite être désarçonné!!!

Après la balade sur la piste, nous descendons près du lac pour aller se baigner et ainsi se rafraîchir. Le papa d’Eduardo est déjà en train de pêcher depuis un bon moment sur le “plato” (ponton) du voisin.

L’eau n’étant pas très chaude, je remonte sur le ponton au bout de quelques minutes. Eduardo décide de traverser le lac à la nage. Pierre et Juan, équipés de gilet, vont l’accompagner en bateau afin de sécuriser la traversée qui fait approximativement 1km aller-retour.

Pour avoir testé, la natation en lac est complètement différente de la version piscine. On ne voit pas le fond, la profondeur est inconnue, la visibilité dans l’eau est très faible, et nous sommes au Brésil! Autant de causes qui font que l’on se sent beaucoup moins à l’aise dans l’eau !

Tous le monde est de retour sur le ponton et tout s’est bien passé. On remonte vers la maison pour le repas. Et en dessert, des fruits, des fruits… tous bien murs et très bons.

En fin d’après midi nous avons la visite de 2 toucans dans un des arbres du terrain :

Finalement, la nuit tombe doucement, et la pleine lune est pour demain. Eduardo et Pierre essaie de faire manger Eduarda qui n’a pas top envie! Bétania prépare des “Pasteïs”. Nous décidons d’aller les manger sur le ponton à la pleine lune. Plutôt cool, la lune, quelques étoiles, dont la croix du Sud, quelques bruits d’animaux… mais tout est bien calme.

Pierre en a profité pour nous faire une démonstration de la “French touch” pour éviter d’être manger par les moustiques :Who-s-the-man:

Peut être n’est ce pas le meilleur exemple de l’élégance “à la française”!

Retour à la maison, Eduarda qui n’est pas encore fatiguée joue dans le hamac avec Juan et Bétania.

Allez, maintenant tout le monde au lit!