Voilà tout est dans le titre…

C’est samedi matin et nous nous préparons pour notre retour vers la France. Les valises chargées dans l’auto, Eduardo nous conduit à l’aéroport. Nous avons de l’avance, ce qui permet à Pierre d’échanger avec Eduardo les photos du Churrasco de la veille et aussi celle de l’installation d’Edith pour  Manoel.

C’est l’heure, après une embrassade, nous quittons notre hôte le coeur un peu lourd. Puis c’est la montée dans l’avion. Comme je me sens plutôt bien et que la fin du voyage aller s’était bien passé, je n’ai pris aucun “relaxant”.

C’est parti, l’avion s’élance pour son décollage… A peine il ne touchait plus le sol, qu’une angoisse quasi ingérable m’envahit… je ne me sens plus bien du tout… je suis blême… Voilà c’est démontré, je ne peux prendre l’avion sans prendre de “relaxant”, pour moi c’est atarax… Je prends rapidement un comprimé… qui ne fera effet qu’une heure plus tard. On a déjà atterri à Sao Paulo.

Tant pis, il fallait bien essayer… je pensais pouvoir m’habituer à l’avion, je viens de démontrer que NON.

La galère continue au second aéroport de Sao Paulo, avec plus de 2h d’attente pour enregistrer les bagages. Les avions vers la France sont pleins (c’est le début des vacances d’hiver brésiliennes). On change l’argent brésilien qui nous reste, on mange un morceau, puis nous embarquons de nuit, pour un voyage de 11h (moins qu’à l’aller puisque la terre tourne dans le sens opposé à notre voyage). Il va falloir essayer de dormir.

Manque de chance, Pierre et moi sommes séparés dans l’avion. Tant pis de tout manière il faut essayer de dormir… (oui je l’ai déjà dit… mais cela devient une obsession…) Films, musique, repas, films repas musique coupés par quelques heures de sommeil et la prise d’un autre atarax histoire de vraiment dormir!… Par chance, le vol s’est déroulé sans trop de secousses. Vers 12h nous arrivons sur Amsterdam : port immense vu d’avion, aéroport immense vu de piéton ;-).

Comment dire, on quitte le brésil avec le soleil, une ciel bleu et 29°C… on atterri à Amsterdam avec la pluie et 13°C… Coté langue c’est pas non plus la même chose… fini le doux brésilien chantant dans les haut-parleurs de l’aéroport… maintenant c’est du hollandais… le coup est rude. Pour vous en convaincre écoutez http://www.loecsen.com/travel/discover.php?lang=en&to_lang=16 puis http://www.loecsen.com/travel/discover.php?lang=en&to_lang=25 et cela vous donnera une idée du choc que l’on a eu !

On en profite pour faire quelques achats dans les boutiques duty free (mp4 pour le grand, et une barre de son pour l’Ipod). Il ne reste plus qu’un vol d’1 heure vers Paris.

Fait notable, la sécurité est draconienne chez nos amis hollandais. Rien ne passe, pas même 2 petits jus de fruits de 20cl chacun! Ce n’est pas très grave, ils font leur métier.

On embarque à bord d’un A319, et le commandant de bord… est une commandante, c’est assez rare pour être noté non? Un vol sans encombre grâce au effet latent du second Atarax. Mais bon, à force de ne pas dormir, je suis vraiment à plat. Arrivée à Paris, cela fait 25h que nous sommes partis. Il faut encore patienter 3h avant notre train pour Metz. 3h interminables…avec une envie de dormir pressante.

Ouf on se pose dans le train (il a déjà 10 minutes de retard) et je m’endors presque aussitôt. Du fait le voyage vers Metz est très court. A l’arrivée, les petites familles attendent sur le quai. Tout le monde est content de nous revoir. Les enfants en particulier qui s’empressent de demander ou sont leurs cadeaux!!! Pfff c’est ingrats les enfants non? 🙂

Bon puisque pierre n’a toujours pas écrit la journée mémorable du vendredi…. je vais prochainement montrer les vidéos brésiliennes relatant les faits 😀