Pierre est en retard sur l\u2019\u00e9criture de son article sur la venue des t\u00e9l\u00e9visions br\u00e9siliennes \u00e0 l’h\u00f4pital d’Uberl\u00e2ndia. Tant pis, il anti-datera son article pour qu’il se positionne de mani\u00e8re chronologique.<\/strong><\/p>\n Je reprends donc. Nous quittons l’h\u00f4pital vers 18h, c’est le dernier soir, et il nous faut faire quelques courses pour ramener des produits br\u00e9siliens en France. Il faut faire d\u00e9couvrir \u00e0 la famille les sp\u00e9cialit\u00e9s (du moins celles qui tiennent dans la valise et qui sont transportables dans l’avion : exit le queijo, et la viande si tendre !!!). Mais il est d\u00e9j\u00e0 tard et nous avons rendez-vous chez Adriano vers 19h pour la Churrasco. Bon et bien nous seront en retard. Impossible d’y \u00eatre avant 20h.<\/p>\n Eduardo nous conduit au march\u00e9 d’Uberl\u00e2ndia pour acheter du Cacha\u00e7a local, mais en arrivant, toutes les boutiques sont ferm\u00e9es. On d\u00e9cide de se rabattre sur le Carrefour qui lui est ouvert jusque 22h. Eduardo nous d\u00e9pose devant l’entr\u00e9e et propose de nous reprendre \u00e0 l’h\u00f4tel vers 20h pour aller chez Adriano. Le compte \u00e0 rebours est lanc\u00e9.<\/p>\n C’est Lucas qui nous servira de guide dans les rayons du supermarch\u00e9 pour choisir les produits les plus typiques. C’est parti :<\/p>\n Le caddie se remplit, et lors du passage en caisse je me demande si j’aurai la place de tout mettre dans la valise! N’ayant pas de sac, j’en profite pour acheter un sac http:\/\/www.carrefour.com.br\/<\/a> :-).<\/p>\n Nous voil\u00e0 repartis vers le labo (10 minutes \u00e0 pied) pour r\u00e9cup\u00e9rer nos affaires. J’\u00e9teins l’ordinateur, d\u00e9branche tout, replace dans l’ensemble dans la sacoche, et je m’aper\u00e7ois que le bureau est bien vide et que c’est la derni\u00e8re fois que je le vois. Je suis triste de quitter le Br\u00e9sil, j’en suis maintenant convaincu. M\u00eame si ma famille me manque, j’ai d\u00e9j\u00e0 la nostalgie du s\u00e9jour pass\u00e9 dans ce beau pays, ou j’ai rencontr\u00e9 des personnes tr\u00e8s\u00a0accueillantes\u00a0et sympathiques.<\/p>\n Le laboratoire est quasiment vide, nous saluons les travailleurs du soir et prenons la direction de l’h\u00f4tel, pour d\u00e9poser toutes les affaires et prendre un douche avant le rendez-vous d’Eduardo.<\/p>\n 20h10, on est en retard et la voiture nous attend. Quelques minutes plus tard, nous sommes devant l’entr\u00e9e de l’immeuble s\u00e9curis\u00e9 d’Adriano. Nous entrons et nous\u00a0dirigeons\u00a0vers une grande pi\u00e8ce ouverte que se nomme le “kiosque”. Dans cette pi\u00e8ce, se trouve un Churrasco, un four \u00e0 pizza, un four \u00e0 pain, un frigo, un comptoir et des tables. Chacun des propri\u00e9taires de l’immeuble peut reserver cette pi\u00e8ce pour y organiser une f\u00eate.<\/p>\n En arrivant, nous d\u00e9couvront nos deux Adriano en train de faire cuire viandes et “queijo”.<\/p>\n <\/a><\/p>\n A peine arriv\u00e9, un verre de bi\u00e8re nous tombe dans la main. C’est pas de chance pour lui, car on a soif apr\u00e8s cette longue journ\u00e9e. Puis un second verre… Comme au Churrascaria, l’assiette n’est jamais vide, chez Adriano, c’est le verre qui n’est jamais vide. Mais lui, prudent, consomme du Guarana.<\/p>\n <\/a><\/p>\n Les viandes et fromages sont cuits et nous les d\u00e9gustons accompagn\u00e9s de salades pr\u00e9par\u00e9es par les femmes de nos h\u00f4tes. Pierre (notre irr\u00e9sistible star de la t\u00e9l\u00e9vision) les a prises en photos et j’en ai la preuve :<\/p>\n\n